Jérôme Gaboriau marche pour Enfants Cancers Santé : déjà 1 500 km parcourus !

Ancien officier de la marine marchande, Jérôme a navigué pendant quinze ans sur toutes les mers et océans du monde. « Quand on débarque dans certains pays, au début, on se met des œillères mais, peu à peu, on prend conscience de la réalité, on se dit que la situation de certains enfants est terrible et on a envie de faire quelque chose. » Le quinquagénaire décide d’agir pour lutter contre ce qui est, pour lui, le plus injuste et qui touche tous les milieux socio-professionnels : la maladie des enfants. Jérôme soutient d’abord des associations familiales et, pour ses 50 ans, il choisit d’envoyer un message fort : “N’attendons pas d’être concerné pour agir !” « Je ne vais pas changer la face du monde mais, pour moi, il est impossible de rester inactif. Cette année, pour mes cinquante ans, je me suis lancé un défi : collecter encore plus d’argent que lors de mes précédentes actions. J’ai fait des recherches pour trouver l’association que je voulais soutenir et j’ai jeté mon dévolu sur Enfants Cancers Santé (ECS) pour son efficacité. 2 500 enfants tombent malades chaque année alors j’ai décidé de parcourir 2 500 km à pied, un périple en forme de coeur, en 50 jours, et de collecter, grâce à une cagnotte en ligne, 50 000 euros. » Il prend contact avec Louis Thubert, vice-président de l’association régionale ECS Terres de l’Ouest, qui l’aide à mobiliser les clubs services situés sur son itinéraire et qui invite Virginie Gandemer, présidente de la Société française Cancers Enfant, à donner le départ de son expédition, le 6 juillet dernier. « C’est un garçon étonnant, plus préoccupé par les autres que par lui-même. »

17 000 euros de promesse de dons

Ce vendredi, Jérôme a franchi le seuil symbolique des 1 500 km. « Tout se passe dans la tête, je termine les étapes au mental ! J’emmène mon esprit ailleurs et je fais en sorte que ce soit toujours vers du positif. Chaque kilomètre parcouru me rapproche de l’arrivée ! » Même si la météo ajoute à la difficulté… « J’en suis au trentième jour de marche et le temps n’a été sec que pendant deux jours ! »

Pas de pause pour Jérôme (parce que « la maladie n’en prend pas ») qui attaque sa journée vers 8 h et la termine vers 18 h. « La seule chose que je regrette : avec 50 km par jour, je n’ai pas suffisamment de temps en journée pour discuter avec les gens que je croise. » Mais, même rapides, les « rencontres humaines sont absolument folles ».

La cagnotte en ligne que Jérôme a mis en place affiche près de 12 000 euros de dons. « J’ai aussi reçu des promesses de dons en direct, ce qui porte aujourd’hui la collecte à environ 17 000 euros. De nombreux événements sont organisés tout au long de mon parcours, notamment dans le village où j’ai passé mon enfance. Les patrons des bars de Rennes, là où je vis, ont créé un cocktail et, dès qu’il est commandé, un euro est reversé à la cagnotte. Mon action mobilise les gens. J’espère que certains se lanceront après moi ! »

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